Adventice GME 16693
Exposition «Les Aliénés du Mobilier National, le retour»
Pour la seconde fois, le Mobilier National confie à une trentaine d’artistes contemporains des meubles provenant des collections de l’ancien Garde-Meuble Royal destiné à être jeté, afin de leur offrir une seconde vie. Marie a choisi de métamorphoser une table de toilette du Second Empire.
Adventice GME 16693
Marie Berthouloux a travaillé sur l’équilibre entre le passé de ce meuble – son esthétique et son usage – et l’envie de faire pousser des herbes folles et plantes hybrides où la broderie ne serait pas figée mais mouvante et rampante.
Elle y a pensé une broderie grimpante, envahissant ce meuble laissé à l’abandon. Cette végétation fantasque, reflet de son histoire, émane de son marbre précieux.
Étant trop encombrant, on a essayé de le vendre. Sans succès. Il a été inventorié, étiqueté. Il est devenu numéro. Le souhait de l’artiste était d’illustrer le parcours de cette table de toilette et les différents statuts qui lui ont été donnés.
Son numéro, ses étiquettes deviennent alors bijoux textiles.
Son rôle d’objet utilitaire disparaît et il devient pièce de contemplation et d’imaginaire.
Adventices, mauvaises herbes mutantes et fantasques s’emparent de la table de toilette. Elles l’ornent, la réparent et l’hybrident comme les mauvaises herbes qui se font une place entre deux pavés, au creux d’une fêlure de l’asphalte.
Galerie des Gobelins – 42 Avenue des Gobelins, 75013, Paris
Du 11 octobre au 07 janvier – Entrée Libre
Adventice GME 16693
Marie Berthouloux a travaillé sur l’équilibre entre le passé de ce meuble – son esthétique et son usage – et l’envie de faire pousser des herbes folles et plantes hybrides où la broderie ne serait pas figée mais mouvante et rampante.
Elle y a pensé une broderie grimpante, envahissant ce meuble laissé à l’abandon. Cette végétation fantasque, reflet de son histoire, émane de son marbre précieux.
Étant trop encombrant, on a essayé de le vendre. Sans succès. Il a été inventorié, étiqueté. Il est devenu numéro. Le souhait de l’artiste était d’illustrer le parcours de cette table de toilette et les différents statuts qui lui ont été donnés.
Son numéro, ses étiquettes deviennent alors bijoux textiles.
Son rôle d’objet utilitaire disparaît et il devient pièce de contemplation et d’imaginaire.
Adventices, mauvaises herbes mutantes et fantasques s’emparent de la table de toilette. Elles l’ornent, la réparent et l’hybrident comme les mauvaises herbes qui se font une place entre deux pavés, au creux d’une fêlure de l’asphalte.
Galerie des Gobelins – 42 Avenue des Gobelins, 75013, Paris
Du 11 octobre au 07 janvier – Entrée Libre