À la manière d’un peintre qui parcourt avec de grandes impulsions la surface de sa toile ; d’un sculpteur qui modèle, tourne autour de son objet et à la manière d’un ferronnier qui martèle et forge son métal, Marie donne de l’élan au geste pour retenir le regard et provoquer une surprise dans l’espace. De la broderie à l’orfèvrerie textile, elle a progressivement ouvert la technique et les matières à des assemblages nouveaux, empiriques et non académiques, lui permettant de créer de la lumière, du mouvement et du volume. Les lamés et cannetilles se déploient progressivement en haut-relief. Les techniques et les fournitures sont réécrites selon notre temporalité et notre contemporanéité.